Né dans le Doubs, Jean-Victor Girard a grandi dans une famille où il y a toujours eu du monde qui passait, des artisans notamment. Il est vrai que la boutique parentale de Pontarlier était un lieu d’expositions et de visites.
Ainsi, le petit Doubiste, devenu Jurassien, a eu très tôt l’habitude du mouvement, comme celui du crayon courant sur la feuille de papier…
Auparavant, le courant fut d’abord électrique ! En effet, c’est titulaire d’un CAP d’électricien (cap qu’il n’avait point délibérément choisi) qu’il se présente au concours des Beaux Arts ; qu’il réussit pour son plus grand bonheur : « j’y ai passé cinq années extraordinaires et j’ai finalement choisi la section communication visuelle ».
À cette époque, le graphiste manie des outils « concrets » : feuilles de papier, crayons, ciseaux, colle… C’est l’ère vraiment manuelle typique des années 80 durant lesquelles les premiers écrans apparaissent. Jean-Victor s’adapte comme il compte bien apprivoiser les logiciels intelligents, du haut de son Jura d’adoption où il continue de dessiner, avec passion.
« J’ai besoin de mon bout de lac, mon bout de verdure, mon bout de montagne. Mon goût de l’aventure, c’est celui de la nature pas de la métropole. » La palette graphique rejoint dès lors la palette jurassienne, tout naturellement.